
Mercredi, j'ai voulu essayer les crayons aquarellables... La cata! J'ai commencé par la partie gauche de la cape: tous les traits sont restés gravés dans le papier et de plus le rouge choisi est sorti fushia...
Bref, comme me l'a appris DomiMo après la session, il faut utiliser la pointe des crayons si l'on veut garder la trace du trait, sinon pour la couleur, il faut les passer la mine parallèle au papier. Ainsi quand on passe le pinceau à réservoir, on obtient un jus plus uniforme.
De plus, l'obscurité de la partie droite n'est pas atteinte. Toutes les subtilités faites au crayon 2B ont disparu. Apparemment pour obtenir des foncés, il aurait fallu ajouter des gammes de bleus foncés.
Devant le résultat, j'ai tout arrêté pour essayer de comprendre ce qui clochait et faire des tests en catimini.
Dommage, le tableau était beau.
1 commentaire:
Oui je l'ai déjà dit sur un autre croquis mais on a souvent tendance à oublier qu'un crayon est un outil autant qu'un moyen de déposer de la couleur sur du papier : il peut graver le papier ou juste l'effleurer pour ne pas abimer son grain. Le but est d'utiliser cette caractéristique plutôt que de la subir.
La consctruction est très intéressante avec ce portrait qui se limite au voile posé sur ses épaules, c'est très dynamique.
Les couleurs se travaillent petit à petit et par mélange de couleurs. Pour mémoire il n'existe que 3 couleurs, celles qu'on nomment primaires (Rouge, bleu, jaune), les autres ne sont que des mélanges de ces couleurs.
En général on s'en sort pas mal en travaillant avec la couleur principale (le rouge pour ton voile) et en travaillant les ombres avec un bleu et les lumières avec un jaune... en prenant bien garde de ne pas dépasser la dose. :)
NB : Plus le crayon est sec (2H, 3H etc) plus il grave...
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